Depuis la création des pôles de compétitivité en 2005, VEGEPOLYS VALLEY a labellisé de très nombreux projets. Le pôle en accompagne en moyenne 50 à 70 par an, ce qui représente près de 1000 projets pour un investissement potentiel de 3 milliards d’€. Près de la moitié d’entre eux ont d’ores et déjà obtenu un financement, soit près d’1 M°€ de projets réalisés. Retrouvez ci-dessous une sélection de projets représentatifs des axes d’innovation du pôle et des financements possibles.
UMR 1347 AGROÉCOLOGIE - GROUPE ESA - UR 0441 - LABORATOIRE DES INTERACTIONS PLANTES MICRO ORGANISMES - UE 1333 - DIVERSITÉ, GÉNOMES ET INTERACTIONS MICROORGANISMES-INSECTES - UMR 1319 - MICROBIOLOGIE DE L'ALIMENTATION AU SERVICE DE LA SANTÉ - MICALIS - UR 1268 - BIOPOLYMÈRES INTERACTIONS ASSEMBLAGES - BIA - UMR 1019 - UNITÉ DE NUTRITION HUMAINE - US 1083 - SCIENCES POUR L'ŒNOLOGIE - USC 0875 - MATHÉMATIQUES ET INFORMATIQUE APPLIQUÉES TOULOUSE - UMR 9213 - INSTITUT DES SCIENCES DES PLANTES DE PARIS-SACLAY - UMR 9198 - INSTITUT DE BIOLOGIE INTÉGRATIVE DE LA CELLULE - USC 1432 - LÉGUMINEUSES, ECOPHYSIOLOGIE VÉGÉTALE, AGROÉCOLOGIE - LEVA
LIMAGRAIN INGREDIENTS - LALLEMAND PLANT CARE - AGRI-OBTENTIONS
La France entend devenir un leader dans un domaine d'avenir : Les protéines végétales. La production et l'utilisation de protéines végétales locales sont essentielles pour réduire les importations de protéines végétales pour l'élevage, qui affectent la résilience et la durabilité de l'agriculture française, et pour augmenter la part des protéines végétales dans notre alimentation conformément à la transition alimentaire en cours. L'ambition de la France est de devenir souveraine en matière d'approvisionnement en protéines pour l'alimentation humaine. Plus précisément, les objectifs sont les suivants (i) réduire la dépendance de la France vis-à-vis des pays tiers, en particulier l'importation de soja sud-américain, (ii) rééquilibrer la consommation de protéines animales/plantes, (iii) donner aux consommateurs plus de contrôle sur leur alimentation et les méthodes de production (par exemple non-OGM), et (iv) promouvoir des méthodes d'agriculture durable grâce à des pratiques agroécologiques. Les légumineuses ont un rôle central à jouer dans les transitions agroécologiques et nutritionnelles grâce à leur capacité à accumuler de grandes quantités de protéines dans leurs graines, même en l'absence d'engrais azotés, car ces plantes sont capables de former une symbiose avec les bactéries du sol qui fixent l'azote. Les résultats escomptés dans le cadre du projet OPTILEG sont liés (i) au marché des biostimulants par la production d’inoculum, (ii) au marché de la création variétale et (iii) au marché de l'alimentation humaine, qui devrait augmenter de 20 % en 2035. Le marché mondial des protéines végétales devrait atteindre au moins 162 milliards de dollars à cette date, contre 44 milliards de dollars en 2022, et représenter jusqu'à 8 % du marché mondial des protéines (source : rapport de Bloomberg Intelligence, https://www.bloomberg.com).
L'objectif général d'OPTILEG est d'optimiser l'interaction des légumineuses avec les microbes du sol mutualistes et symbiotiques pour produire à faible niveau d'intrants des protéines végétales bénéfiques pour l’environnement et la santé humaine. Les légumineuses ciblées par OPTILEG sont le pois et la lentille, les deux principales sources de protéines végétales utilisées dans l'alimentation humaine en France. OPTILEG ambitionne en particulier de :
OPTILEG fournira des leviers innovants en matière d’inoculum, de création variétale, de pratiques agricoles et de transformation des produits récoltés pour optimiser la production des légumineuses à graines et les effets environnementaux et santé associés.
Conception de communautés synthétiques simples (relativement faciles à produire par des entreprises) qui fournissent de multiples services trophiques (N, P) et de protection (sécheresse, ravageurs) à deux espèces de légumineuses d'intérêt pour l'alimentation humaine (pois et lentille). Ces inocula permettront de cultiver ces plantes à bas niveau d'intrants et devraient permettre aux plantes de mieux résister aux infestations de ravageurs et aux périodes répétées de sécheresse liées au changement climatique. Ces solutions pourront faire l’objet de brevets.
Nouvelles connaissances académiques et stratégies innovantes pour améliorer la tolérance au stress hydrique et la récupération du pois et de la lentille, notamment en adaptant leur plasticité du système racinaire et en maintenant leurs capacités de nodulation fixatrice d'azote, directement mobilisables par les entreprises de sélection variétale.
Références pour la stabilisation des performances agronomiques des légumineuses. Ils permettront de formuler des recommandations pour les producteurs de pois et de lentilles en France à court (choix variétal, pratiques d'interculture et autres pratiques culturales adaptées aux conditions pédoclimatiques) et moyen (variétés et conduite culturale adaptées au climat futur) termes.
Ces résultats fourniront des leviers pour optimiser les bénéfices agronomiques et environnementaux des légumineuses à grains dans les systèmes de culture.
Informations sur l’impact de facteurs environnementaux et des pratiques culturales (incluant l’inoculation avec les microorganismes) sur la qualité nutritionnelle des produits.
Informations sur l’impact des méthodes de transformation sur la qualité nutritionnelle et sensorielle des produits issus d’une culture de légumineuse symbiotique.