Le réchauffement climatique induit de nouveaux stress pour les cultures de PPAM; en particulier, hydriques et thermiques de plus en plus prononcés. Par ailleurs, les projections climatiques prévoient une augmentation de la fréquence des épisodes caniculaires, et une prolongation de l’été accompagné de pics de chaleur et de baisses de précipitations qui seront plus intenses et décalées dans le temps. Le climat méditerranéen va ainsi s’étendre d’ici 2100 jusqu’à la région angevine où de nombreuses PPAM sont cultivées. L’ombrage porté en période caniculaire, par les arbres notamment, pourraient contribuer à limiter ces stress, augmenter la résilience des cultures et les maintenir dans leurs bassins de production. Mais, en modifiant le microclimat des parcelles en limitant les stress et la luminosité, le métabolisme secondaire des PPAM peut être impacté et il s’avère indispensable de mesurer l’impact des arbres sur la production de ces composés, valorisés par les industriels de la filière PPAM.

Ce projet vise à mieux comprendre l’impact de l’ombrage sur l’état hydrique des cultures et leur production de métabolites secondaires d’intérêt et développer des indicateurs permettant de les suivre sur différentes cultures de la filière. L’objectif de ce projet est premièrement d’évaluer l’impact de l’ombrage sur l’état hydrique des cultures et leur production de métabolites secondaires d’intérêts. En parallèle, des indicateurs de suivi de l’état hydrique et de la production de métabolites secondaires seront développés afin d’être utilisé sur des parcelles agroforestières en place et sur les espèces de PPAM non testées dans le projet. Ces connaissances pourront être valorisées à l’aide de différentes structures d’ombrage (ombrières, agrivoltaïsme, arbres). Le projet Canopam se focalisera sur un schéma agroécologique intégrant des arbres (Système agroforestier) qui présente aussi d’autres intérêts agronomiques ou en termes de biodiversité. Ce système fera ainsi l’objet d’une évaluation dans le cadre ce projet. Canoppam,