Ce projet permettra de répondre à des enjeux de diversification de l’apport protéique pour la population (dans un objectif d’atteindre au moins 50% d’apport à partir des protéines végétales) dans un contexte environnemental tendu, avec une impossibilité de nourrir la planète (plus de 9 milliards d’individus d’ici 2050) en suivant les pratiques actuelles. La cameline est une plante avec d’excellentes propriétés agronomiques mais qui souffre d’un manque de recherche. En plus de fournir une huile très riche an acides gras oméga 3 et des antioxydants, elle contient beaucoup de protéines (environ 25/30%) dont l’intérêt pour la santé mérite d’être étudié.

La graine de cameline est une source d’huile riche en acides polyinsaturés avec un excellent rapport omega 6 : omega 3. Comme tous les oleagineux, elle est aussi une ressource de protéines (plus de 25% du contenu de la graine) dont nous souhaitons évaluer la qualité nutritionnelle pour l’Homme. La culture de la plante a des atouts environnementaux et agronomiques considérables (faible besoin en intrants et produits phytosanitaires, bonne résistance au stress hydrique, au gel, cycle court). Elle reste cependant assez orpheline de recherche et présente quelques verrous nous nous souhaitons lever. Nous souhaitons identifier des pistes de valorisation des protéines de la graine, bien les caractériser pour l’alimentation humaine pour diversifier l’apport protéique des populations, mais aussi des pistes pour d’autres coproduits pour l’industrie agroalimentaire ou cosmétique dans une perspective d’économie circulaire possible. Nous travaillerons à la formulation d’aliments riches en protéines de la plante que nous évaluerons sur le plan nutritionnel (digestibilité), sensoriel et du risque allergique.